samedi 9 août 2008

Humanes, garaldes, mécanes et de leurs copines

Vous savez qu'il est des choses que l'on côtoie tous les jours, que l'on utilise même sans savoir qu'elles ont un nom, une histoire, et qu'elles font parfois l'objet d'une véritable science, voire d'un art !... Elles habillent votre quotidien, vous distillent des informations et véhiculent des modes sans que vous vous en rendiez compte... ce sont les polices de caractère !
Le choix des polices pour un magazine n'est pas une mince affaire, et j'avoue y avoir consacré un temps déraisonnable. C'est sur l'élégante Jenson que s'est finalement porté mon choix, c'est elle qui forme le corps du texte et qui donne à la revue sa "couleur" typographique dominante. Elle est de l'espèce des "humanes" (car les polices font l'objet de classement au même titre que les insectes), on la dit à : axe oblique, panse basse, pied ouvert, petit œil et apex pointu, mais c'est incompréhensible et donc sans importance... L'important, c'est que son origine remonte au xve siècle et qu'elle fut créée par Nicolas Jenson, graveur de poinçons et imprimeur vénitien et qu'elle a notamment servi la première version imprimée de "L'histoire naturelle" de Pline. C'est l'un des tout premiers caractères d'imprimerie "romain" par opposition aux caractères gothiques de Gutenberg. Pourtant bien adapté à la modernité et très lisible, le Jenson a ce petit air anguleux et robuste des grimoires qui semble donner au papier le craquant du parchemin et à chaque caractère le relief de l'empreinte du poinçon de plomb.

jeudi 24 juillet 2008

Napo étiqueté

Si les marchands du Temple ne respectent vraiment plus rien... il y en a qui le font avec talent et humour (et surtout volontairement !).
Alors, si vous passez dans la cité impériale, n'hésitez pas à passer voir la belle galerie d'"Empires" une marque ajaccienne qui revisite le style (www.empires.fr)

Et, si vous voulez en savoir plus sur l'incroyable famille Bonaparte, Stantari publie dans son numéro d'août (le 14 hé oui déjà !) un excellent article du non moins excellent Raphaël Lahlou sur l'excellent Lucien Bonaparte, frère rebelle de Napoléon (pour lequel je confesse humblement un petit faible en tout bien tout honneur) !

vendredi 13 juin 2008

Un nom bizarre

La première fois que j'ai rencontré Alban-Brice Pimpaud il avait une vingtaine d'années et moi juste trente (ça ne nous rajeunit pas). J'avais été engagé - sur un quiproquo amusant - pour monter un festival consacré à l'image de synthèse et à l'archéologie coproduit par les "Autoroutes Paris-Rhin-Rhône" qui n'existent plus (ça ne nous rajeunit toujours pas) et la SOGERBA (qui n'existe plus non plus ça nous achève...). Il a eu lieu à l'Archéodrome de Bourgogne, site de reconstitution archéologique (que vous avez sans doute tous croisé sans jamais vous y arrêter et qui est fermé depuis 2005... sans commentaire) sis au milieu de nulle part sur l'aire d'autoroute de Beaune-Mercueil. Comme on ne savait pas trop quoi faire de moi on m'avait entreposé pour 6 mois avec quelques ordinateurs au fond d'un couloir en attendant que ça passe. Et de ce couloir surgit un beau jour un jeune type baraqué avec une tête bien sympa qui se propose de m'aider (qu'est-ce que vous auriez fait à ma place) hop ! engagé !... On a bien souffert et on a bien rigolé pour boucler l’événement et, faut-il le préciser, sans les quelques prouesses informatiques et autres d'Alban, je n'y serais jamais arrivée ! Aujourd'hui il a fait un sacré bout de chemin, comme sa précoce efficacité le laissait déjà supposer (cf. son site Archéo3D). Ses reconstitutions en image de synthèse l'on mené jusqu'au Caire, où il a été engagé pour deux ans ! Vous pouvez suivre ses aventures sur albanlecairote.blogspot.com.. Alors n'hésitez pas si jamais un type avec un nom bizarre pousse un jour votre porte ! (par contre, j'ai trouvé une photo des rues du Caire et je ne comprends pas pourquoi il se plaint du bruit !).

vendredi 25 avril 2008

En avril...

Je connais quelqu'un qui m'a dit avoir fait le tour de la Corse... (et non le tour de Corse) en fait, il s'est exprimé autrement, il a dit, très exactement : "la Corse, j'en ai fait le tour !"
Alors faire le tour de la Corse est à la portée de tout le monde, mais dire qu'on a fait le tour de la Corse, c'est autre chose... suis-je claire ?...
C'est curieux cette expression, car faire le tour de quelque chose c'est bien s'arrêter à sa circonférence, à ses contours et donc aux apparences. Pour ma part, je n'ai pas fini le tour des contours et j'ai à peine commencé à faire le tour de l'intérieur. Mais une chose est sûre, en avril, à l'intérieur dans les refuges, heureusement qu'il y a la chaleur de l'amitié !

lundi 10 mars 2008

Julie sous la lune de Corse

Stantari était au Salon du Livre à Paris... vous auriez dû passer nous voir, parce que maintenant, c'est trop tard, c'est fermé !
D'ailleurs, ce salon a été placé sous le signe du décalage temporel. D'une part et personnellement j'ai raté, avec Élisa, la dédicace de l'un de mes maîtres à penser : F'murr, ce dont je ne me remettrais pas de sitôt et, plus généralement, le salon se déroulait de jour et le stand de la Corse était sous la lune !
En deux mots, vous avez raté : tous les éditeurs et éditions de Corse, une ambiance insulaire incomparable (pléonasme) et une charcuterie pour laquelle je n'ai pas encore trouvé de qualificatif et surtout Élisa et Julie, baptisées "Stantarettes" pour l'occasion...
Qu'elles soient ici remerciées pour leur aide, leur enthousiasme et leur bonne humeur (sauf Élisa qui ne sait pas lire les horaires des dédicaces !).

mardi 31 juillet 2007

La rédaction

Comme il se doit, je vous présente les nouveaux membres de la rédaction car l'équipe s'est considérablement agrandie. Je vous passe le menu frettin : secrétaires, livreurs, stagiaires etc... pour me concentrer sur l'essentiel : la mascotte.
Darwin, dit "le colonel", membre éminent de la société des sciences (sans préciser lesquelles) et de l'académie des lettres (sans plus de détail) serait pressenti pour un poste fort honorifique au sein de l' Institution par excellence, à savoir l'inégalé Collège de 'Pataphysique.
Mais surtout, il nous apporte chaque jour par sa grande érudition, sa sagesse et son sens de la mesure, la sérénité et la joie puisque "avec colonel, la vie est plus belle"

P. S. Le colonel, qui ne doit son surnom qu'à la petite tache blanche qu'il porte sur le poitrail, déteste tout se qui se rapporte au feu des batailles : pris de panique dans la nuit du 14 juillet, il a déserté ! Merci à tous ceux qui nous ont aidé à le retrouver !

dimanche 15 juillet 2007

Et alors ?

Un an d'absence (et même un peu plus !) mais où étiez-vous passés ? Vous auriez pu me donner des nouvelles...
Hum !
Sachant que la meilleur défense... c'est l'attaque

J'ai une brouette d'explications pour justifier cette absence, mais je ne suis pas sûre que cela soit intéressant. En substance : divers impondérables imprévisibles techniques tout autant qu'humains, quelques ennuis insignifiant et vites esquivés mais néanmoins chronophages...

Mais l'essentiel !.. la blog de Stantari est reparti... Bien entendu nous avons fait du chemin (et même d'énormes progrès : le siège de la revue, ci-contre) et j'ai donc une autre brouette de choses à raconter. Et oui, c'est généralement proportionnel : un brouette d'em... = une brouette d'histoires. C'est une consolation !